01 février 2013

Le fer du cheval ou pas ? Ou comment fonctionne le pied d'un cheval



  • Ferrage ou pas ferrage ?

    Il est de tradition chez nous comme ailleurs de ferrer les chevaux. 
    Le parage naturel rencontre une opposition de la plupart des cavaliers randonneurs. Les expériences tentées ici ou là sont peu ou pas concluantes. Certains atefois ont tentés l'expérience, il serait intéressant d'avoir leur avis et leurs conclusions.

    Le constat le plus fréquent est que lorsqu'un cheval a été paré et ferré, il est difficile de revenir à une autre méthode, le métabolisme du cheval ayant enregistré et adapté la pousse du sabot et l'usage qui en est fait. En regardant la vidéo présentée ici, on aurait plutôt envie d'essayer avec un jeune cheval. 
    A l'état naturel le cheval sauvage use son sabot chaque jour sur toutes sortes de terrains, le sabot s'adapte, devient dur et pousse pour compenser l'usure. 
    Nos chevaux qui passent la majorité de leur vie dans un pré au sol tendre ne semblent pas adaptés à cette méthode, puisqu'ils passent d'un sol très tendre en permanence sans usure, à un sol dur en randonnée qui va user une corne tendre. Le métabolisme du cheval ne va pas s'adapter, sauf si vous sortez votre cheval tous les jours en terrain dur.

    Cela dit cette vidéo est intéressante et l'article qui suit apportent des arguments qui éclairent cette méthode utilisée par de plus en plus de centre équestres.
    Bonne vidéo, Patrick.


    Après 30 ans d'expérience et d'observation l'institut du sabot EQUILIBRE conclue que le cheval sabots libres vit deux fois plus longtemps qu'un cheval ferré ! Un reportage édifiant et incontestable sur la biomécanique et la locomotion équine sans fers, pieds nus... Choisissez le parage naturel pour vos chevaux !


    Le fer en vibrant à une fréquence continue rend le cheval "sourd". Privé d'informations, le cheval marche ainsi sans discernement et n'importe comment ce qui pénalise ses articulations et ses tendons. Voyant son cheval marcher n'importe où, le cavalier croit abusivement que le sabot est protégé alors qu'il est rendu insensible. Cette méprise, fruit d'une ignorance indiscutable, détruit lentement mais sûrement. L'ongle est un ensemble de poils agglutinés pourvus de bulbes qui transmettent avec fidélité des informations indispensables au cheval qui ne marche pas nez au sol et surtout ne voit pas ses postérieurs - d'où les atteintes fréquentes chez les chevaux ferrés et totalement absentes chez les chevaux sabots libres (pieds nus).


    boite_corne siteLa fourchette et les glomes,véritables coussins en collagène, sont eux les éléments en charge
    de la réception au sol.
    Le coussinet plantaire situé entre la partie osseuse du doigt et les fourchettes est fortement irrigué
    pour produire le collagène et remplir correctement sa fonction d'amortissement.
    La paroi, extrêmement innervée au niveau de la couronne, joue elle, son rôle de proprioception et de pare choc très résistant.

    Alors que toutes les technologies évoluent,
    le ferrage demeure une technologie qui n'a pas évoluée
    depuis 500 ans et qui ne pourra pas évoluer.
    En effet quand un scientifique digne de ce nom ou un ingénieur évalue le problème il conclut
    en toute connaissance de cause à l'inutilité et aux méfaits de cette technique et ne peut ainsi la faire évoluer.
    Le ferrage est régulièrement responsable de graves désordres biomécaniques mais aussi de manque d'hygiène. Pour des raisons compréhensibles, il est impossible d'assurer la propreté sous le fer. C'est à ce niveau que se développent des germes anaérobies dévastateurs (entre autres fusobactérium nécrophorum, bactéroides). Le dégagement d'une odeur fétide signale un déséquilibre bactériens. ces bactéries n'hésitent pas à gagner le corps de l'individu ainsi infesté. Nous devons prendre conscience que le ferrage a une action lente et insidieuse. C'est un véritable cancer pour la santé du cheval. Les symptômes apparaissent au cours d'une fourbure, de problèmes tendineux, d'un basculement de la troisième phalange, d'un déplacement du naviculaire, ou encore d'une perforation de la sole par la troisième phalange.
    Souvent le propriétaire se sent culpabilisé et ainsi, au delà du problème de santé de son compagnon il se trouve très désemparé. Le poids culturel de la pratique traditionnelle du ferrage égare souvent les intervenants. Dans l'incapacité d'accepter une remise en cause fondamentale, le thérapeute "traditionnel" préfère prescrire la mort pour son patient que d'admettre que le ferrage, en perfide destructeur du doigt du cheval, doit être abandonné au profit d'une analyse plus sérieuse.
    forces appuiOn observe encore des solutions archaïquesdu genre ferrage dit "en Oeuf" ou à l'envers pour remonter les talons, la pose de plaque véritable nid à bactéries qui attaquent la boite cornée. Toutes ces actions gravissimes accentuent la destruction pure et simple du doigt. Entre autre, l'effet de cisaillement entre la paroi -qui remonte- et la troisième phalange -qui descend- est hautement destructeur. Les faits et la science sont têtus, il ne s'agit nullement d'une vue d'esprit mais d'une réalité. La susceptibilité et le refus de l'évidence perturbent ceux qui refusent ostensiblement cette vérité incontournable.

    Aujourd'hui nous savons à quel point le ferrage qui empêche la fourchette de toucher normalement le sol et d'assurer sa fonction mécanique, altère le métabolisme du cheval et pénalise grandement le système vasculaire. Plus le cheval est mis à l'effort et plus le coeur souffre en devant anormalement compenser l'absence du retour veineux assuré au niveau du doigt. Cette observation explique la mort prématurée d'un cheval ferré.
    La liste de chevaux que nous tirons d'affaire, et qui ont donc échappé au pire, s'allonge chaque jour. Ces succès nous confortent dans notre approche qui s'appuie sur une connaissance scientifique et sur une expérience incontestable.
    Le traitement de situations souvent désespérées montrent bien
    que l'euthanasie trop rapidement proposée, n'est pas la solution
    aux graves problèmes de sabot et à la souffrance qu'ils génèrent.
    Nous ne pouvons admettre plus longtemps qu'au mépris de la connaissance scientifique actuelle soient poursuivies des thérapies aussi désastreuses qu'inefficaces telle que la névrectomie ou encore le ferrage dit "orthopédique". N'hésitez pas à nous consulter afin que la période post-déferrage, le parage, le traitement d'un désordre pathologique soit analysés et traités avec compétence et avec la force de nos années d'expérience. Vous pouvez aussi apprendre à assurer vous -même le parage d'entretien de vos chevaux en suivant un stage sur le parage et le quotidien des chevaux.
    Nous vous invitons à participer à un stage de parage pour votre cheval pied nus.
    Visionnez la vidéo, "bref j'ai ferré mon cheval", une expérience malheureusement vécu par nombre de propriétaires de chevaux. Cliquez ici
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    L'importance du coussinet plantaire

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    La représentation traditionnelle du doigt du cheval est une falsification scientifique. En effet c'est le schéma d'un doigt  ferré qui est régulièrement proposé. En présence de fer, le coussin tendineux plantaire n'est pas sollicité et se trouve donc atrophié. Le coussinet tendineux a pour mission d'absorber la "charge" d'un cheval en déplacement. De la qualité de ce coussinet plantaire dépend l'aisance du cheval en déplacement.

    Le fer ne permettant pas à la fourchette et aux glomes de venir en contact avec le sol, le coussinet digital n'est pas normalement sollicité. La plupart des intervenants s'attache à la qualité géométrique de la boite cornée et oublie que c'est la texture du coussinet qui assure le confort du cheval en déplacement. Il convient donc d'entraîner son cheval sur un substrat identique à celui que l'on parcourt pour rendre cette texture tendineuse fonctionnelle. Plus le cheval pratique des sols durs plus le coussinet est fonctionnel. Cela demande du temps mais garantit le confort du cheval qui sera à l'aise sur tout type de sol mais qui continuera à choisir le sol le plus confortable pour lui.
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    Nous devons accepter le choix du cheval qui va vers un sol qui lui convient dès l'instant où ce choix n'est pas en contradiction avec celui du cavalier. Un cheval qui choisit le sol qui lui convient n'est pas un cheval qui se déplace dans la douleur, il préfère tout simplement le confort... Quoi de plus naturel !



    L'énergie cinétique absorbée
    Nous nous devons de vous expliquer comment Pierre ENOFF a procédé pour tracer la courbe ci dessous. Depuis plusieurs années, il note dans ses conférences que "Le livre de la nature est écrit en conformité avec les lois physiques". Il nous explique sans cesse que le doigt du cheval et le système locomoteur ontleurs propres équations prenant en compte les forces en présence.
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    Pierre ENOFF a donc tracé l'équation du coussinet. C'est ainsi que cette courbe calculée correspond exactement à la forme du coussinet plantaire.
    Yves, le graphiste en charge de "soigner" la présentation a lui même été surpris de la coïncidence parfaite entre le calcul de la courbe et la forme du coussinet. Il avoue ne pas avoir eu à adapter quoi ce soit.
    C'est ainsi que nous vous avons le plaisir de vous présenter ici une coupe sagittale d'un sabot, non soumise à la falsification organisée par la médecine vétérinaire traditionnelle qui oublie la biophysique. La courbe physique représente la charge que le doigt doit emmagasiner à des allures allant du pas au grand galop. Nous constatons que la nature répond aux lois physiques et que la courbe théorique correspond exactement à la forme du coussinet plantaire... La nature n'est pas imbécile !
    Vous pouvez en apprendre plus en suivant un stage de Pierre ENOFF.
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    200 joules au pas,  50 000 joules au galop.
    Ce rapport de 1 à 250 nous montre l'importance du coussinet tendineux.
    Il nous montre aussi que la théorie de l'ongle porteur, utilisé lors du ferrage, ne résiste pas à l'évidence scientifique!

    La myopathie atypique des équidés

      • Les chevaux n'aiment pas les hélicoptères. Mortalités fulgurantes chez les chevaux au pré en automne, le coupable serait un érable (source Equiliberté72)


      Par Catherine Delguste, doctorante en faculté de médecine vétérinaire.
      Une chercheuse vétérinaire liégeoise et son équipe ont mis en évidence la toxine responsable de la myopathie atypique, syndrome équin hautement mortel qui sévissait de façon récurrente dans notre pays, comme dans d’autres pays d’Europe, depuis le début des années 2000.
      Le mystère est enfin élucidé : la cause de la myopathieatypique a été trouvée. Il s’agit de l’hypoglycine A, toxine hautement mortelle pour le cheval qui est présente dans les fruits (« hélicoptères », appelés samares en botanique) de l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus). C’est l’ingestion de ces samares qui est responsable de la mort de plus d’un millier de chevaux en Europe depuis une douzaine d’années (Votion, 2012).
      Une histoire douloureuse déjà évoquée sur ce blog

    • Mortalité de chevaux en Sarthe
    Des cas de mortalité de groupe de chevaux ont été signalés à Mézeray et à Jupilles, selon les  infos que j'ai prises auprès de Guillaume Fraiman, cela serait dû à une mycotoxine cad, une toxine élaborée par une moisissure qui ne pousse que sur les feuilles et les bois moisis. Le risque est donc important pour tous ceux qui ont des pâtures en lisière de bois. 
    Dès que la mycotoxine cad est ingérée la mort de l'animal intervient très rapidement.
    Par précaution il vaut mieux retirer les chevaux des terrains très humides proches de ces conditions et leur donner à boire de l'eau du robinet...
    Le diagnostique de Guillaume Fraiman Vétérinaire:

    MYOPATHIE MYOGLOBINURIE ATYPIQUE du Cheval