01 mars 2009

Dentiste Equin



Joli dentier et drôle de roulette !!!


Mon cheval as t-il une pathologie buco-dentaire ? (cliquez sur le lien ci-dessous)
http://www.aepde.com/affections.php

Aux bons soins des chevaux

Installé depuis 1993 à Nogent-le-Bernard (Sarthe), Guy Lecaplain est dentiste… pour les chevaux.

Pour un cheval, les dents sont à surveiller de près : « La dentition du cheval est éruptive, elle ne se renouvelle pas mais elle pousse de 3 à 4 mm tous les ans, vers l’extérieur. » Au final, les dents finissent par blesser les muqueuses du cheval.
Il s’alimente avec difficulté et supporte difficilement le mors. Sans cette intervention, un cheval de course aurait du mal à manger ses 12 litres d’avoine.

Les difficultés de mastication peuvent entraîner des coliques ou un amaigrissement du cheval. « Le dentiste est là pour lisser les dents et pratiquer un nivellement dentaire.
On est là pour arrondir les angles.
Mais, il faut intervenir avant l’apparition de symptômes. » Idéalement, l’intervention doit se reproduire chaque année et il faut commencer assez tôt, « au moment du débourrage ». Pour soigner la dentition du cheval, le dentiste a une meulette, équivalente à la roulette pour les humains.
Le soin se termine à l’aide d’une râpe pour bien arrondir les surdents soignées et s’occuper des dents les plus lointaines. L’intervention dure une quinzaine de minutes.

L’autre principale mission des dentistes équins est l’arrachage des dents de loups et des dents de cochons, qui empêchent le cheval de bien prendre le mors. Sous la meulette de Guy Lecapelain sont passées des stars du monde hippique : Galopin du Ravary, 2e du prix d’Amérique en 2000, Diamant de Sémilly, champion du monde de saut d’obstacle ou encore l’Ange Gabriel, une star du galop.
En France le métier de dentiste équin n’est pas reconnu et en tout état de cause, le terme de dentiste doit être réservé à une personne ayant suivi un cursus universitaire.

Le véritable nom de la dentisterie équine est l’odontostomatologie vétérinaire.
Elle regroupe des actes bien plus importants que le simple fait de limer les surdents et de niveler la table dentaire.
C’est ainsi que dans certains pays on reconnaît des techniciens dentaires équins qui se chargent de ce travail, en collaboration avec leurs confrères vétérinaires.

« J’ai appris mon métier au Canada, c’est difficile d’apprendre avec un dentiste français car il a peur de perdre sa clientèle. » Une fois installé, il a fallu se créer sa clientèle car pour vivre de ce métier, il faut soigner « 2 000 chevaux par an ». Au départ, Guy Lecapelain allait jusqu’à Pau et même Marseille. Aujourd’hui, il travaille sur la Basse-Normandie, les Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes. Bref, pour vivre du métier, il faut se déplacer, « je roule 40 000 km par an », et ne pas compter ses heures.

Depuis une dizaine d’années, le message a été véhiculé auprès de tous les propriétaires de chevaux. Et puis, c’est aussi dans l’air du temps, le bien être des animaux.
Auparavant, les propriétaires se souciaient uniquement des boiteries de la vaccination parce que c’était obligatoire.
On s’occupait de tout ce qui était visuel. Maintenant les éleveurs comme les particuliers appellent les dentistes ou les ostéopathes.

(extrait article de presse paru dans L'avenir Agricole)
http://www.aveniragricole.net/site/index/index.php?
page=information&ss_page=article&iid=1503

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