08 juin 2009

OUEST-FRANCE du 6 juin 2009

Dernières nouvelles
Une délégation de l'ATEF et du CDTE 72
ont rencontrés M Guy Michel Chauveau au siège de la Communauté de commune du Pays Flèchois, le lundi 8 juin.
Affaire à suivre, nous restons très très vigilant.

En attendant la fin des ces négociations, le bureau c'est engagé pour les adhérents de l'ATEF, à ne pas emprunter la Voie Verte à cheval (je me demande par où nous pourrions passer), en tout cas s'il existe d'autres accès, veuillez ne pas emprunter cette voie à cheval jusqu'à fin juin.
D'ici là une nouvelle rencontre aura lieu.

Le Président
Patrick HUET


samedi 6 juin 2009

Journal Ouest-France du samedi 6 juin 2009
Edition : Sarthe Sud - Rubriques : La Flèche Ville
L'Atef refuse de se mettre au « pas canadien »

Patrick Huet et Yves Hurtaud sur le « pas canadien », ou le pont des discordes.

Ils souhaitent trouver rapidement une solution avec le Pays fléchois.


Sur la Route du Miel, des ponts à rouleaux métalliques sont infranchissables pour les chevaux. L'Association tourisme équestre fléchois ne décolère pas.

Pourtant habitués aux nombreux obstacles naturels qui peuvent entraver leur route, les cavaliers de l'Ataf (Association tourisme équestre fléchois) restent depuis un mois bloqués sur la Route du Miel, voie verte le long de l'ancienne ligne de chemin de fer reliant le Maine-et-Loire et la Sarthe.

« Sans avoir été concerté ni même prévenu, le pays fléchois a donné son accord pour faire installer, il y a un mois, un franchissement appelé « pas canadien » : un pont avec rouleaux métalliques, destiné à empêcher le passage du gibier d'une part et d'autre de la voie verte », précise Patrick Huet, le président de l'Atef.

« Il y a 2 ans, on nous avait parlé d'un projet d'aménagement mais depuis, plus rien. Et d'un seul coup surgit ce passage. Il est totalement infranchissable pour les chevaux ou les ânes bâtés et présente aussi de réels dangers pour les piétons et leurs chiens, pour les personnes à mobilités réduites », insiste Yves Hurtaud, président d'honneur de l'Atef.

En fait, deux « pas canadiens » sont installés à l'entrée et à la sortie d'une propriété forestière que traverse la Route du Miel. Une distance d'environ 2 km sépare les deux. « À l'origine, il y avait des barrières que l'on ouvrait et refermait à la place des « pas canadiens », explique Christian Fleuriot, de l'Atef. Nous avons besoin d'utiliser cette distance pour joindre les chemins qui nous intéressent ».

Car il s'agit du seul itinéraire équestre en tant que chemin classé, pour rejoindre le Maine-et-Loire. « Les cavaliers de toute la France sillonnent ce parcours qui peut conduire jusqu'à Saumur, affirme Yves Hurtaud. Ils sont bloqués car ce passage ne figure sur aucune carte ».

Alors que faire ? « La Route du Miel est faite pour les cyclistes, piétons, mais pas pour les équidés : leur cohabitation n'est pas souhaitable pour raisons de sécurité, indique Dominique Davoine, président de la commission aménagements et territoire à la CCPF (Communauté de communes du Pays fléchois). Le président du Pays fléchois, Guy-Michel Chauveau, est prêt pour un itinéraire différent adapté aux chevaux, avec l'Atef et les propriétaires environnement, pour que les cavaliers puissent aller en Maine-et-Loire ».

À suivre.

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