06 septembre 2009

Rassemblement à Richelieu


L'été se termine en pente douce, petit retour en arrière là où les cavaliers de l'ATEF s'étaient donnés rendez-vous, à Richelieu pour le rassemblement annuel d'Equiliberté.

300 cavaliers venus de toutes les régions de France seront retrouvés sous la bannière d'Equiliberté, dans le cadre festif du parc de l'ancien château de la très historique ville de Richelieu dite cité du Cardinal en Indre et Loir. Quelques photos souvenirs pour ce rassemblement très réussi. Porte d'Honneur

Sur la place Royale
Petit cheval pour jeune cavalier...
Trio atypique Cheval - Cavalière - Renard Un sourire pour la photo SVP, merci...

Plus d'infos sur :
http://richelieu.equiliberte37.fr/

http://fdre49.equiliberte.fr/

Un peu d'histoire d'une ville pas comme les autres.

Après avoir racheté le village de ses ancêtres, le cardinal de Richelieu confie à l'architecte Jacques Lemercier, auteur de la Sorbonne et du Palais-Cardinal (actuel Palais-Royal à Paris), la tâche de concevoir et réaliser un château et une ville nouvelle, manifeste de son pouvoir et de son ambition. Il venait en effet d'obtenir de Louis XIII l'autorisation de bâtir « un bourg clos de murailles et de fossés et de bâtir une halle ». Autorisation était également faite d'y établir quatre foires annuelles et deux marchés par semaine.

La construction de l'ensemble s'étala de 1631 à 1642, date de la mort du cardinal, et mobilisa plus de 2 000 ouvriers. La ville, organisée sur un plan hippodamien, représente une surface rectangulaire de 700 mètres de long sur 500 mètres de large. Ceinte de murs et de douves, elle est accessible par trois portes monumentales, une quatrième, factice, est construite pour respecter la symétrie de l'ensemble. Jean de La Fontaine loua « la magnificence et la grandeur » du château.

Le plan urbain s'articule autour de deux places symétriques : la place Royale (actuelle place des Religieuses) et la place du Cardinal (actuelle place du Marché), sur laquelle sont regroupés le presbytère, l'auditoire (actuellement la mairie), la halle couverte et les commerces.

Afin d'en assurer le peuplement rapide, le cardinal exempte la ville d'impôts. En contrepartie, les acquéreurs des parcelles constructibles s'engagent à y construire dans les deux ans un « pavillon » ou une maison selon les « plans et devis déposés au greffe » de la ville, tout en étant obligé de prendre pour entrepreneur l'un des deux choisis pas le cardinal

Selon Jean de La Fontaine, il s'agit alors du « plus beau village de l'univers ».

À la mort du cardinal, la ville cessa de se développer, mais continua d'avoir d'illustres visiteurs, tels Louis XIV, La Fontaine ou Voltaire.

Le chateau fut consfisqué à la révolution, et en 1805 la demeure, fort endommagée, est restituée à la famille, qui la vend en 1832 au marchand de biens Boutron. Celui-ci la démolit quasi-entièrement vers 1835 pour en vendre les matériaux.

Reste à ce jour la ville avec son architécture d'époque et ses rues tirées au cordeau, ainsi que le magnifique parc du chateau.

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