01 août 2014

L'art de seller un cheval: pas si simple

De l'importance de reculer sa selle !!!


"Avances moi cette selle !!!" "descend de là, et remet moi ta selle à sa place, tu es sur la croupe de ton cheval"

qui n'a pas entendu ces phrases en club ??? ... et bien pour ainsi dire .... PERSONNE !!
car en Club, ou nous apprend envers et contre toute logique à avancer notre selle malgré toutes les difficultés alors rencontrées !!
j'entendais récemment : "tant que tu n'es pas sur les oreilles, c'est jamais assez en avant !!"

et bien NON et encore NON !! une selle n'est pas, et n'a JAMAIS été conçue pour être posée "sur le garrot" de votre pauvre cheval, qui souffre en silence dans le meilleur des cas, et se fait taxer d'insubordination et d'agressivité dans le pire ...

Remettre en cause un des fondements de notre sacro sainte équitation, rentrer dans le lard à des générations de moniteurs, pourquoi pas !!! mais encore faut-il justifier ces affirmations pour le moins abracadabrantes, et qui, je vous le promet, ne vous le paraîtrons plus autant dans quelques minutes !!

c'est précisément le but de cet article, affirmer oui ! combattre l'ignorance oui ! remettre en cause, encore oui !!
mais pas sans une bonne et solide justification, on s'approcherait alors d'une dictature culturelle et didactique !!!!




           I - IMPORTANCE DE LAISSER LIBRE LE GARROT

Le garrot du cheval est un véritable bras de levier, qui sert à décupler la puissance des muscles dorsaux, et des muscles de l'encolure. Dans le plan vertical, il a une amplitude dans l'espace qui peut varier jusqu'à 10cm lors de la locomotion. On peut observer ce mouvement lorsque l'on se place derrière le cheval au pas : on voit que le garrot monte et descend.

Ce mouvement doit être conservé à tout prix, et rendu possible par une selle sinon adaptée, au moins placée au bon endroit


Les épineuses du garrot,qui sont les plus hautes de la colonne vertébrale, sont le bras de levier pour la colonne vertébrale. Plus elles sont longues,plus le levier est efficace. Elles peuvent atteindre une hauteur considérable, et tout ce qui entraverait leur mouvement gênerait non seulement la locomotion complète de l'avant main du cheval, mais risquerait également de les endommager gravement, par contact répété du matériel avec l'os (rappelons que dans la plupart des cas, le haut du garrot est très peu charnu)





-Les muscles dorsaux d’une part ont besoin d’un point d’appuis pour provoquer l’extension du dos(extension vertébrale, donc creusement du dos), et c’est ces apophyses épineuses du garrot qui vont leur servir. En tirant sur ces épineuses, ils vont pouvoir renforcer leur action. Plus les épineuses sont hautes, plus les muscles extenseurs (ceux du dessus :grand dorsal, érector spinaë…) auront de puissance dans leur mouvement.

-Le ligament nucal va aussi se servir des épineuses du garrot comme d’un puissant levier. Ainsi, lorsque le cheval baisse la tête, le ligament nucal tire les épineuses vers l’avant, et provoque une flexion vertébrale thoracique. Les épineuses des thoraciques vont donc se relever. L’abaissement de l’encolure, avec le ligament nucal qui tire les épineuses du garrot vers l’avant provoque du même coup l’élongation du ligament supra-épineux.

On constate donc qu’il y a une vraie correspondance entre la conformation et l’utilité du garrot. Cette conformation permet de faire correspondre à un mouvement de l’encolure une réponse musculaire immédiate du dos,et inversement, et de les rendre indissociables.
De même, l’abaissement de l’encolure, qui fait se relever le dos, aide le cheval à supporter le poids du cavalier.

          II - LA BASCULE DE L'ÉPAULE


C'est un phénomène biomécanique des plus simples, qui veut que le fonctionnement de l'épaule EXIGE le reculement de la selle.

Considérons ce qu'on appelle barbarement "l'articulation scapulo-thoracique", et vulgairement, ... l'épaule !
cette grande chose de part et d'autre du garrot pour lequel on a déjà milité bec et ongle au chapitre précédent !
et bien l'épaule, elle aussi, mérite qu'on se batte pour elle !!!

L'épaule donc, lorsque le cheval amène son membre en extension vers l'avant, recule vers la croupe du cheval (l'épaule est en flexion, lorsque la membre est en extension)
 

Lorsque le cheval ramène son membre sous lui (phase dite "de retropulsion), l'épaule bascule vers l'avant (l'épaule est en extension quand le membre est en flexion)


Quand l'épaule bascule vers l'avant, théoriquement, pas de problème, on n'a pas encore inventé trop de harnachement entravant le bas de l'encolure.
Mais quand elle bascule vers l'arrière !! que rencontre-t-elle quasiment à coup sûr dans toutes nos écoles d'équitation ?? une selle !! BINGO !!!

il faut savoir que l'épaule recule jusqu'à 10 cm selon l'individu, lors de l'extension du membre du cheval !

A chaque foulée, le cheval sellé sur le garrot, va "se cogner" l'épaule dans l'arçon de la selle. S'il es tolérant et décide de souffrir en silence, vous avez de la chance ....
mais dans tous les cas, le cheval réduira NÉCESSAIREMENT sa foulée vers l'avant, pour que son épaule recule le moins possible ! on a donc un cheval avec une foulée étriquée.

A petit niveau, vous ne le sentirez peut-être pas ! quoique, cavaliers de randos, dans les grandes descentes, vous pesterez sur votre cheval qui trottine, fait de toutes petites foulées, ne se retient pas !!! mais comment pourrait-il faire autrement, alors que la selle lui avance encore plus sur les épaules, qu'elle tape douloureusement dedans, alors que la pente augmente encore plus le reculé de l'épaule ??
Cavaliers de bon niveau, et de dressage surtout !! qu'en sera-t-il quand vous déciderez que "aujourd'hui, ça y est, on commence les allongements" !!! vous vous heurterez sans l'ombre d'un doute à un phénomène biomécanique impossible à contrer : le cheval n'ETENDRA pas la foulée, si son épaule est bloquée par la selle !!!
Cavaliers d'obstacle, votre cheval présente des sauts plats et à la retourne, il fait tomber les barres avec les antérieurs ?

Vous l'aurez compris, l'épaule, à défaut d'être le moteur du l'avant main, est au moins un des rouages dont le bon fonctionnement est nécessaire pour la bonne tenue de l'ensemble !!
Si ce n'est pour éviter la douleur à votre cheval, que cela soit au moins pour vous garantie une équitation aux performances largement optimisées !!!

Le choc à répétition sur l'épaule, du à une selle trop avancé, en plus d'agacer votre cheval, verra petit à petit naître les lésions de l'omoplate au mieux, et des lésions associées des muscles et ligaments, ainsi que des vertèbres avoisinantes, et au pire, des lésions associées de tout le corps !!

          III - Les Muscles concernés par le harnachement

Si vous avancez votre selle sur le garrot, non seulement vous traumatiserez la structure squelettique de votre cheval, mais bien évidemment, les fascias et muscles ne seront pas les derniers à souffrir !

a) Atrophies de ischémies musculaires

Une pression répétée au même endroit, exercée par une selle mal placée (et mal adaptée) engendrera un défaut d'irrigation dans l'organe musculaire (ischémie) à cet endroit. Le muscle ne fonctionnera pas correctement, et ne pourra pas se développer normalement. Il sera donc anormalement petit et sous développé, pour la quantité de travail demandé. Non seulement sa taille lui demandera un effort qu'il aura du mal à fournir pour remplir les taches qu'on lui donne, mais en plus, il ne pourra pas grossir pour remplir ces taches de mieux en mieux.

Par ailleurs, la masse musculaire a un rôle de protection du squelette, qu'elle ne pourra pas assumer de manière optimale à cet endroit précis.

Les muscles sont aussi un acteur important de la régulation thermique du corps, et une contracture ou une atrophie musculaire localisée peuvent entraîner des zones de chaleur, ou au contraire de froid, et créer des sensations très désagréables pour le cheval, en plus de la douleur.


b) Contracture du muscle pectoral ascendant

s'il n'est pas le principal muscle de la locomotion de l'avant main du cheval, doit au moins pouvoir s'étendre correctement pour laisser au membre l'amplitude dont il a besoin.

Il s'agit du muscle le plus volumineux du groupe des pectoraux. Il est large, épais, et de forme triangulaire.



Il prend son insertions sur la moitié caudale du sternum, et la tunique abdominale. Il passe ensuite entre le thorax et l'humérus, et viens s'attacher notamment au fascia qui enveloppe le biceps, et à la lèvre médial e la coulisse bicipale de l'humérus. Dès lors, on comprend que e muscle est fortement lié à la biomécanique du bras du cheval, et que toute altération de son état et de son fonctionnement entraînera une altération biomécanique inévitable et immédiate.

Le muscle pectoral Ascendant est provoque l'adduction du membre thoracique, et est également le rotateur du bras. Il intervient aussi par contraction dans la traction de l'épaule vers l'arrière, et a un rôle non négligeable dans le soutien de la cage thoracique : il constitue la ceinture scapulaire indispensable au maintient de la cage thoracique entre les deux épaules.

Maintenant que nous avons expliqué l'anatomie et le fonctionnement de ce muscle, revenons à notre selle !*
Si cette dernière est placée trop en avant, la sangle se positionnera automatiquement derrière le coude, précisément SUR le muscle pectoral ascendant.

Le sanglage en lui même, et même s'il est fait doucement, engendrera des contractions réflexes du muscles pectoral ascendant. En plus,la sangle qui tapera a chaque foulée dans le coude du cheval lui fera faire malgré lui des contractions répétée au niveau pectoral, par anticipation de la douleur, et dans le but de la limiter. La foulée sera étriquée (encore plus !), et le pectoral ascendant traumatisé à répétition !

De par son insertion, toute contracture de ce muscle engendrera déjà une traction vers l'arrière du sternum, réduisant la capacité thoracique. Bien sûr, le sternum ne reculera pas de 20cm, mais sa traction perpétuel fera l'effet d'un "poids sur la poitrine" au cheval, qui aura tendance à s'essouffler plus vite, rechignera aux exercices d'endurance etc ....
Une contracture pourra aussi "resserrer" la ceinture scapulaire, qui soutient le thorax, les cage thoracique, et dedans, les précieux poumons ! Le cheval sera "ligoté" dans une ceinture trop petite, avec les même effets sur la respirations, et la motivation au travail.

Enfin, toute contracture de ce muscle sera accompagnée d'un défaut dans la locomotion :
-Difficulté d'amener le membre sous la masse, puisque le muscle contracté tractera sans cesse l'épaule vers l'arrière, en flexion.
-réduction de la qualité de l'adduction et de la rotation du bras, notamment utiles dans les exercices de  latéralisation, et de mobilisation des épaules.

c) Contracture des muscles dorsaux, et notamment du muscle Grand Dorsal

La plupart des muscles dorsaux n'appartiennent pas uniquement à cette région, mais s'étendent de part et d'autre du thorax, vers l'encolure, et vers la région lombaire. Pas besoin d'en dire plus pour comprendre que leur contraction aura des répercussions sur toute la locomotion du cheval, en plus d'en avoir sur son dos !

Tous les muscles qui composent le dos s'étendent au moins de la première thoracique jusqu'aux lombaire. Toute contraction concentrique de ce groupe de muscle (causée par exemple par une selle mal placée), va entraîner une traction "des épaules vers les lombaires". Le dos est donc soumis à une force qui le met "en bassine". Les vertèbres concernées sont donc toutes tractées en extension : les corps vertébraux s'éloignent, et les apophyses épineuse se rapprochent dangereusement les unes des autres ! à long terme, on peut constater des chevauchement d'apophyses, qui peuvent même aller jusqu'à soudure.

Considérons maintenant le muscle Grand dorsal. Sa particularité est qu'il est le muscle qui s'étend le plus loin derrière, et le plus loin devant, et aussi que de toutes les couches de muscles dorsaux, il est de ceux qui sont directement au contact des vertèbres.
Son aponévrose d'insertion s'étend du du cartilage de la scapula (omoplate) jusqu'au tiers dorsal de la douzième cote. Elle s'insère sur les épineuses de toutes les thoraciques (exceptées les deux premières) et de toutes les lombaires. A l'avant, son insertion se fait directement sur l'humérus.

voyez plutôt :


Le grand dorsal, par son insertion sur l'omoplate, tire l'épaule vers l'arrière, et permet donc l'extension du membre vers l'avant. Lorsque le muscle se contracte au niveau de la scapula, la faisant ainsi reculer, le tendon qui s'insère sur l'humérus doit être souple et pouvoir s'allonger, pour laisser l'humérus avancer (lorsque l'épaule recule, l'humérus avance, avec l'extension de l'antérieur)

Si l'on pose la selle trop en avant, on risque de contracturer le muscle pectoral ascendant (voir ci dessus), et par extension, le tendon du grand dorsal, et tout le grand dorsal. Les conséquences sont alors nombreuses :
- L'épaule est tractée vers l'arrière, et le tendons qui s'insère sur l'humérus refuse de laisser partir le membre vers l'avant.
- Les épineuses des vertèbres thoraciques et lombaires sont tractées les unes vers les autres, et mettent le dos en extension globale. A long terme, rien de mieux pour en seller un cheval.
- Le muscle tracte sur la douzième côte, sur laquelle, rappelons-le, il s'insère. On peut donc avoir des douleurs costales, avec les conséquences que l'on devine : capacité respiratoire réduite, démotivassion à l'effort, rétivité ...
- le muscle grand dorsal étant un muscle locomoteur, il doit se relâcher pour que le dos puisse s'étendre, et que les postérieurs puissent avancer sous la masse. S'il reste contracté, il tire sur les muscles fessiers, qui tirent sur les muscles postérieurs de la cuisse, en l'engagement postérieur est réduit.

La contracture du muscle grand dorsal, par un sanglante trop avancé, peut donc avoir des conséquences sur la locomotion intégrale du cheval, avant main comme arrière main. En cela, il est le muscle qui a le plus de répercussions sur l'ensemble du corps s'il est lésé d'une manière ou d'une autre.

          IV - Arthrose precoce dans l'avant main

L'arthrose est un phénomène de catabolisme dans une ou plusieurs articulation (voir le detail dans cet article : https://www.facebook.com/notes/alice-carrez-ostéopathe-equin/physiopathologie-de-larthrite-et-de-larthrose/413523868752749). Elle est due d'une part à des facteurs génétique et structurels, mais bien évidemment,nombreuses sont les causes mécaniques : l'articulation est saine, mais soumise à une contrainte anormale.

C'est le cas lorsque l'on place sa selle trop en avant ! L'avant main est fortement surchargé, et ce sont les membres antérieurs qui doivent supporter cette charge, alors même qu'ils supportent déjà naturellement plus de 60% de la masse totale du cheval. Les chocs sont alors tous décuples, et chaque foulée devient plus difficile à encaisser. A long terme, on arrive à une dégradation précoce des articulations, qui supportent des chocs pour lesquelles elles ne sont pas faites !

Il en est de même pour le garrot, qui supporte directement le poids de votre séant, et notamment à la réception des obstacles, qui est la victime directe de l'atterrissage. Il est choqué sans arrêt, forcé à supporter du poids, et les épineuses (très hautes dans le garrot rappelons le) s'entrechoquent douloureusement.
A force, les épineuses peuvent se dégrader, se souder, se casser ... Les capsules articulaires sont tout le mteps étirés,malmenées ...
et le processus d'arthrose commence


          IV - DE VOTRE EQUILIBRE PERSONNEL, ET DE SON IMPACT SUR LE DOS DU CHEVAL


On sait maintenant que mettre sa selle trop en avant, cela risque de créer des lésions dans le garrot, et aussi dans les omoplates, les muscles, les tendons .... empêcher le cheval de développer une allure correcte, et vous empêcher tout simplement de progresser ...

et si cela ne vous suffit pas comme bonne raison pour enfin reculer votre selle, alors voici une dernière observation !

edit : le commentaire d'Allison, très intéressant, et qui complète à merveille mes observations :

"Pour le placement de la selle, c'est juste derrière la fin de l'omoplate. L'ouverture si elle est adaptée va permettre à l'omoplate de reculer correctement.

Et sinon, vous pourrez remarquer sur les deux photos qui sont très intéressantes, le point le plus bas du siège.


Sur la selle mal placée : le point le plus bas du siège se trouve pas très loin du troussequin, vers l'arrière de la selle (et pourtant, SUR le garrot du cheval!!), le pommeau est plus haut, la selle est "en pente". Cette selle se comporte comme une selle trop étroite et vous mettra les fesses au fond de la selle et les jambes en avant, alors que la selle est adaptée.vous êtes donc bien malgré vous entraînés au fond de votre selle, vos jambes basculent vers l'avant, et votre auguste fessier pèse de tout son poids précisément là ou il ne doit pourtant appuyer EN AUCUNE MESURE !! et il pèse d'autant plus lourdement que la selle vous tire vers l'arrière, vous empêchent de vous rasseoir souplement et légèrement au trot enlevé. Vos jambes qui ne sont pas "en dessous de vous" ne vous aident pas non plus à amortir votre masse.


Sur la selle bien placée : le point le plus bas du siège est bien au milieu du siège (et en plus, derrière le garrot de votre cheval !!). Cet équilibre vous mettra dans une position correcte, ni en avant, ni en arrière.Votre poids est correctement repartis, vous n'êtes pas entraîne ni devant, ni derrière, et vous êtes libres de vos mouvements. Le dos du cheval est préservé, et son garrot et ses épaules aussi !!!

Conclusion : une selle adaptée c'est bien, une selle adaptée et bien placée, c'est mieux."


          VI - CONCLUSION
Bien placer sa selle, c'est un jeu d'enfant, à qui veut bien s'y prêter !

repérez l'épaule de votre cheval "au repos", a l'arrêt sur sol plat. S'il est grassouillet, passez votre main à plat sur son épaule de l'encolure vers la croupe, en appuyant bien fort. Inévitablement, vous trouverez "la fin de l'omoplate". Quand vous avez trouvé cette limite, placez juste derrière votre selle (en tout cas, l'arçon de votre selle, la partie "dure" qui se termine au clou de la selle (là ou est estampillée la marque, juste au dessus des anneaux pour le collier de chasse). Bien sur, et surtout sur les selles typées "obstacle", le quartier peut aller plus en avant, du moment que l'aron est deux doigts derrière la fin de l'omoplate !

ceci n'est pas une recette de sorcière !! c'est la recette d'une équitation améliorée, et du confort retrouvé pour votre compagnon !!

selle mal placée:

selle bien placée:


Placer sa selle, après l'avoir faite Fitter par un professionnel, c'est de la responsabilité de chacun !!
et même si en club on nous apprend A TOUS à l'avancer au maximum sur le garrot, il s'agit d'une erreur qui doit être éradiquée de nos écoles d'équitation !
reculer sa selle la première fois, c'est bizarre, c'est même souvent désagréable ! on se sent loin de son cheval, on se sent placé trop loin pour avoir une action ! mais pensons au confort enfin retrouvé de notre cheval ! et après quelques séances, vous découvrirez une locomotion de l'avant main complètement, radicalement, et définitivement changée, et pour le meilleur !!

Alice CARREZ
Ostéopathe équin

2 commentaires:

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Association Tourisme Equestre Flèchois a dit…

Voila qui est fait, cependant le lien sur votre page Facebook apparaît clairement sur cet article avec votre nom.... et donc à certainement suscité de nombreuses visites ...